TF1 lance ce lundi 20 septembre sa série sur l’affaire Grégory. Interprète du capitaine Sesmat, Guillaume de Tonquédec espère que le feuilleton fera émerger de nouveaux éléments sur l’enquête, d’après des propos rapportés par Le Figaro.
L’affaire Grégory n’a jamais cessé de fasciner les Français, 37 ans après les faits. Que s’est-il passé cette soirée du 16 octobre 1984 à Lépanges-sur-Vologne ? Qui a tué Grégory Villemin, ce petit garçon de 4 ans retrouvé pieds et poings liés dans la rivière ? Les années ont passé et le mystère reste entier. Ce drame familial fait l’objet d’une série de TF1, Une Affaire française, dont le premier épisode est diffusé ce lundi 20 septembre, avec Blandine Bellavoir et Guillaume Gouix dans le rôle de Christine et Jean-Marie Villemin. Interprète du capitaine Étienne Sesmat, Guillaume de Tonquédec a un vœu un peu fou : que le feuilleton de TF1 suscite de nouveaux éléments à ce dossier tentaculaire.
Président du jury, Guillaume de Tonquédec a défendu Une Affaire française à l’occasion du Festival de la Rochelle, ce week-end. L’acteur de 54 ans, « grand naïf », espère que la série de TF1 fera ressurgir un nouveau « témoignage décisif », d’après des propos rapportés par Le Figaro, ce lundi 20 septembre. Bien que le feuilleton redonne un coup de projecteur à ce « cold case » hors-norme, les principaux concernés n’ont pas été contactés pour participer au projet. Les époux Villemin, soutenus par une avocate, ont d’ailleurs déploré dans les colonnes de Paris-Match de ne pas avoir pu regarder les épisodes avant leur diffusion en télé. Pour les scénaristes, ce choix était nécessaire pour garder une indépendance et une neutralité dans l’écriture du scénario.
De nouvelles expertises ADN
Dernier rebondissement en date, la justice a autorisé, sur demande des époux Villemin, de nouvelles analyses ADN grâce à des techniques génétiques modernes. Objectif : identifier neuf traces inconnues retrouvées sur des courriers anonymes, une seringue et des vêtements du petit Grégory. En 2013, les trois séries d’expertises ADN n’avaient rien donné mais cette fois, la justice peut compter sur les progrès de la science. L’enquête pourrait bien avancer significativement grâce à la technique de l’ADN de parentèle, une nouvelle méthode qui a notamment permis d’élucider en 2012 l’affaire Élodie Kulik, dix ans après le viol et la mort de la jeune banquière. D’après le juge Lambert, auteur du livre De combien d’injustices suis-je coupable ? (éditions Cherche-Midi), « les avancées techniques et scientifiques auraient très probablement confondu rapidement l’assassin de l’enfant ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Frederic Herve / Bestimage
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